J’ai intégré Audencia Business School en 2016 après une prépa ECS. J’ai effectué le parcours Manager-Ingénieur en première année, puis j’ai intégré l’Ecole Centrale de Nantes où j’ai passé 2 années. Là-bas je me suis spécialisée en Ingénierie Produit et Production. Puis je suis revenue à Audencia cette année finir mon master en majeure Marketing Produit et je pars en échange en Allemagne en septembre.
J’ai effectué plusieurs stages dans des secteurs variés comme l’industrie navale militaire, les produits de grande consommation et les Saas (software as a service), et à des étapes différentes du processus de développement de produit dans les activités d’ingénierie de conception et d’industrialisation, le marketing, ou la distribution.
Parallèlement, j’ai aussi intégré l’association Enactus à Centrale qui a renforcé ma volonté de travailler dans le développement durable. J’ai aussi eu l’occasion d’assister à plusieurs conférences à Audencia et Centrale sur ce sujet, et aussi en dehors de l’école au Change Now Summit à Paris cette année par exemple.
Mon essai traite de la nécessité de réintégrer une dimension éthique dans le développement de produit pour un développement plus durable.
La plupart des processus de développement de produit ont pour principales variables le coût, la qualité et les délais, et n’intègrent pas (ou pas assez) les variables éthiques liées aux impacts sociaux et environnementaux des produits, ce qui engendrent aujourd’hui de nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés (surexploitation de matières premières, pollution de l’air et des océans, dégradation des conditions de travail, gestion des déchets…).
Pour toutes les parties prenantes de ce processus, faire des choix entre toutes ces variables et ces impacts revient finalement à résoudre des dilemmes éthiques complexes. Et le moyen le plus efficace et organisé de les résoudre est d’engager une démarche d’écoconception qui permet de donner des méthodes pour évaluer et arbitrer entre les impacts afin de créer de nouveaux produits plus éthiques, ou de modifier les produits existants.
Enfin mon essai interroge sur la nécessité de sensibiliser et d’éduquer à la fois les entreprises, leurs partenaires et les consommateurs de produits sur les impacts sociaux et environnementaux des produits.
J’ai découvert le terme d’écoconception en école d’ingénieur, puis j’en ai entendu parler à plusieurs reprises pendant des conférences ou en lisant des articles sur l’intégration du développement durable en entreprise.
Lorsque je me suis inscrite au Concours d’Ethique professionnelle, je me questionnais beaucoup sur le sens que j’allais pouvoir donner à mes études et à mon projet professionnel, et surtout sur comment j’allais pouvoir intégrer mes convictions sur l’environnement et le développement durable à mon futur travail. Je me suis ainsi rappelée de l’écoconception et j’ai décidé de l’étudier plus précisément à la fois pour le concours mais aussi pour mon avenir professionnel.
Le sujet de cet essai m’est donc venu plutôt naturellement au fil de mes recherches et de mes réflexions. Et écrire cet essai m’a permis de trouver comment concilier mes études de développement de produit avec mes valeurs et motivations autour de l’écoconception.
Je suis désormais convaincue qu’il est nécessaire que les entreprises qui souhaitent s’orienter vers un modèle plus durable se lancent dans ce processus et écoconçoivent leurs produits. Et ce qui est aussi génial, c’est que cette démarche est applicable à tous les secteurs, même ceux auxquels on pense le moins comme l’informatique ou les services.
Je pense que le premier déclic qui m’a amenée à m’intéresser au développement durable a eu lieu lors de ma première année à Audencia. Lors de la « Semaine Blanche » organisée par l’Alliance (entre Audencia BS, Centrale Nantes et l’ENSA Nantes), j’ai eu la chance de participer à un atelier organisé avec des associations dans le quartier de Bellevue qui montaient des projets pour aider les habitants de ce quartier à l’améliorer en intégrant aussi l’environnement. Mon intérêt pour le développement durable a ensuite grandi en école d’ingénieur par mon engagement à Enactus (association qui est aussi présente à Audencia), et par mes lectures et les conférences auxquelles j’ai pu assister.
Puis cette année à Audencia, ce sont les cours d’éthique professionnelle dispensés par le Professeur Jean Luc Castro qui m’ont poussé à réfléchir et à m’engager dans la rédaction de cet essai.
Pour mes recherches, j’ai aussi pu bénéficier de l’aide des responsables de la médiathèque d’Audencia qui est particulièrement fournie en écrits sur ces sujets.
Je pense aussi que nous avons été sensibilisés à la RSE à Audencia pendant tout notre parcours, et notamment cette année en Majeure Marketing Produit où nous avons eu un module de cours sur l’intégration du développement durable dans le marketing. On peut aussi choisir des options de manière ponctuelle pour approfondir ces sujets (j’ai par exemple participé aux cours d’Economie Sociale et Solidaire de Sandrine Stervinou).
J’espère que l’écoconception sera bientôt aussi enseignée dans les programmes !
J’ai choisi Audencia pour son double cursus manager-ingénieur avec l’Ecole Centrale de Nantes car il est très bien organisé. Nous disposons de cours de remise à niveau avec des professeurs de l’Ecole Centrale de Nantes en parallèle de notre première année à Audencia afin de rattraper notre retard par rapport aux autres prépas scientifiques. L’intégration après en école d’ingénieur est aussi très aisée, nous avons accès à l’ensemble des spécialisations proposées ce qui permet à chacun de trouver son domaine (Energie, Génie industriel, Production, Mathématiques, Informatique, Biotechnologies…), et nous participons à la vie étudiante de l’école au même titre que les autres étudiants ingénieurs. Les deux diplômes sont très bien coordonnés et permettent d’accéder à des parcours très variés et enrichissants.
J’avais aussi eu un petit coup de cœur pour la ville de Nantes qui est une ville jeune, culturelle, très tournée vers l’environnement et je n’ai pas été déçue.