Anne Launois, Co-titulaire de la Chaire Qualités de Villes a introduit celui-ci en rappelant que le sport dans la ville est un sujet d’actualité dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques qui auront lieu cet été à Paris. Le public a alors écouté l’ex-handballeuse professionnelle Blandine Dancette, championne du monde 2017, championne olympique 2021, relater son parcours.
Etienne Lengereau, Maire de Montrouge, et Ali Rebouh, Vice-Président de Nantes Métropole et adjoint à la maire de Nantes, en charge des sports ont ensuite détaillé les politiques publiques de leurs villes respectives en faveur du sport. Ils s’accordent sur le fait qu’il s’agit d’accompagner non seulement les clubs sportifs – qui représentent à Nantes environ 300 associations et 70 000 licenciés – mais aussi la pratique libre.
" Le sport, il faut qu’il soit accessible à tous et à toutes, quel que soit son âge, son lieu de résidence, son handicap, son genre, son milieu social… de manière à avoir un public le plus large possible (…). Le sport joue un rôle essentiel en termes de cohésion sociale, de santé, de mixité (…) On a besoin d’avoir des pratiques moins genrées et surtout plus accessibles ! " Ali REBOUH
La ville de Nantes met d’ailleurs de nombreuses actions en place pour promouvoir le sport féminin, car aujourd’hui encore, le sport féminin est moins visible que chez les hommes.
Le sport apparaît également comme un véritable sujet d’aménagement – a fortiori sur un territoire très dense comme Montrouge (47 000 habitants sur 2 km²) – et en prise avec les enjeux de la transition énergétique : il s’agit par exemple d’améliorer la performance thermique des bâtiments ou de baisser de 1°C la température de l’eau des piscines municipales, comme à Nantes.
En outre, le sport s’articule avec d’autres champs des politiques publiques, notamment la santé, l’égalité femmes-hommes et l’inclusion sociale. A ce sujet, Quentin Moreno, Directeur Général Adjoint de l’association Sport dans la ville, insiste sur le fait que le sport est précieux dans notre société car c’est le premier lieu de socialisation de la jeunesse en dehors du système éducatif.
Pour conclure l’événement, quoi de mieux qu’une démonstration en action de la façon dont le sport peut participer d’une réappropriation de l’espace urbain ? Emmanuelle Robert, Vice-présidente de l’association ADDAN, a expliqué en quoi consiste cette discipline méconnue qu’est l’art du déplacement urbain. Et surprise : 4 « yamakasis » de l’association ont débarqué sur le parvis du Siège du Groupe REALITES pour en faire une démonstration.
Visionnez ici le replay du petit-déjeuner et la performance d’art du déplacement urbain !