Alors les conflits, et plus généralement la géopolitique, ça impacte les décisions en matière de transition énergétique. Géopolitique d’abord, je voudrais quand même rappeler que c’est ce qui guide la transition énergétique. Il ne faut jamais minimiser cet instrument de la géopolitique.
J’ai envie de parler des COP avec les critiques qu’on peut formuler à leur égard, mais elles font avancer cette réflexion sur la transition énergétique. Maintenant, si on s’intéresse au conflit et à ce qui va rendre la géopolitique beaucoup plus présente dans nos réflexions, il y a un vrai risque derrière, d’accélérer certaines décisions en bien, donc ça, c'est plutôt un risque positif. Mais également, d’avoir des décisions qui finalement vont s’ancrer dans une logique un peu de crainte, de panique.
Ce qu’on a vu beaucoup émerger ces temps-ci, c’est la crainte autour de la sécurité d’approvisionnement, avec des décisions autour de la transition énergétique qui pouvaient être mises en cause. Je pense typiquement au redémarrage ou à la poursuite de l’utilisation du charbon en Allemagne.