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Retour inspirant sur la conférence Audencia « Compétences de demain : diversité et inclusion face aux défis géopolitiques et à la révolution de l’IA »
À l’heure où l’intelligence artificielle transforme le travail à une vitesse sans précédent, les organisations doivent relever un défi inédit : conjuguer performance technologique, cohésion humaine et inclusion réelle. Lors de la conférence organisée à Audencia, les experts en RH, professeurs et responsables du management ont rappelé une évidence trop souvent oubliée : les compétences de demain seront avant tout humaines.
L’intégration de l’IA dans les pratiques professionnelles ouvre de formidables perspectives de productivité, de créativité et de soutien à la décision. Mais elle porte aussi des risques que les entreprises ne peuvent pas ignorer.
D’abord, celui des biais algorithmiques, qui peuvent renforcer des discriminations existantes si les systèmes ne sont pas conçus ou contrôlés de manière responsable. Ensuite, la polarisation : dans des univers numériques qui personnalisent tout, les collaborateurs peuvent évoluer dans des bulles cognitives et perdre de vue la pluralité des points de vue. Enfin, la perte de sens : lorsque les outils automatisent toujours plus de tâches, les métiers évoluent, et certains salariés peuvent se sentir dépossédés de leur expertise ou de leur utilité.
Les intervenants ont été unanimes : le rôle des RH, en 2026, n’est pas d’accélérer l’adoption de l’IA à tout prix, mais d’en maîtriser les impacts humains, sociaux et éthiques.
Dans un environnement incertain, mondialisé et traversé par des tensions géopolitiques, la diversité n’est plus un indicateur symbolique. C’est une condition de résilience. Mais la diversité ne suffit pas : seule l’inclusion permet de transformer les équipes en véritables communautés d’apprentissage et d’innovation.
Cela implique :
Le management inclusif n’est plus un « plus » : c’est une compétence critique, au même titre que la maîtrise des données ou la compréhension de l’IA.
Face à l’automatisation croissante, les compétences techniques ne suffisent plus. Ce sont les soft skills qui deviennent déterminantes : capacité à collaborer, intelligence émotionnelle, sens critique, agilité intellectuelle, gestion de la complexité.
Les intervenants ont insisté sur un point fort : les compétences humaines sont précisément celles que l’IA ne peut pas remplacer. Dans un monde saturé d’informations, être capable de dialoguer, arbitrer, coopérer, interpréter, accompagner… devient un avantage comparatif clé. Pour les RH, cela suppose :
La montée en puissance de l’IA et les mutations du travail renforcent un enjeu déjà central : la santé mentale. Les experts ont rappelé que l’entreprise doit devenir un lieu où chacun peut exister pleinement, et non seulement produire. Le sentiment de sécurité psychologique devient une condition d’efficacité collective, mais aussi un levier d’attractivité et de fidélisation.
Créer un environnement psychologiquement sûr, c’est :
Les organisations qui négligent ce pilier risquent non seulement une perte d’engagement, mais aussi une perte de sens généralisée, exactement ce que l’IA peut accentuer si elle n’est pas encadrée.
La conférence a mis en lumière un mouvement de fond : la technologie accélère tout, mais la valeur durable vient de l’humain. Voici 4 exigences qui ressortent des échanges :
Ce qui se joue aujourd’hui n’est pas seulement l’adaptation des organisations : c’est une redéfinition du leadership, basé sur la confiance, le respect des différences et la compréhension fine des dynamiques humaines.