Nouveauté : tu as du mal à choisir ? Pas de panique ! Utilise notre comparateur de formations, trouve LE programme qui te correspond et reçois ta sélection personnalisée directement dans ta boîte mail ! On y va ? 👉 C'est par ici
Céline GOURIET
Le MS® MOS, un excellent tremplin pour votre avenir !
Céline témoigne sur son expérience et son ressenti au sein du Mastère Spécialisé® Management responsable des Organisations Sportives. Après un Bac S (mention bien), elle se dirige vers une école généraliste, ne sachant pas forcément ce qu’elle voulait faire plus tard. Elle voulait se fermer le moins de portes possibles et a donc intégré l’IESEG School of Management, une des meilleures écoles de commerce Post-Bac. Pendant son année de césure, elle effectue un stage chez Nestor Paris, en tant qu’assistante des opérations et signe, finalement, son premier CDI dans cette entreprise où elle restera 2 ans et 7 mois, devenant responsable des opérations. Elle était en charge de près de 1000 coursiers, gérant les livraisons vers les clients. Elle décide ensuite de se réorienter, pour travailler dans son secteur de cœur, le sport. Elle démissionne de son travail et rejoint le Mastère Spécialisé Management responsable des Organisations Sportives !
Pourquoi avoir choisi le Mastère Spécialisé MOS ?
Travailler dans le sport a toujours été un objectif pour moi. J’adhère complétement aux valeurs du sport, qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Je pratique le tennis en compétition et je joue également au football. Mon projet professionnel est de travailler dans une structure aidant à développer la pratique du sport pour tous.
Après avoir décidé d’intégrer le secteur du sport, j’ai cherché à rejoindre une entreprise dans le sport pendant 6 mois. Je n’ai finalement même pas eu de premier entretien, à part pour Décathlon. J’ai rapidement compris que ma formation généraliste ne me permettrait pas d’intégrer un secteur très demandé par les jeunes. Le fait d’avoir 2 expériences au préalable à Roland Garros ne m’a également pas beaucoup aidée. J’ai donc décidé de reprendre les études afin de me donner plus de chance professionnellement.
J’ai choisi le MOS car je voulais un parcours assez généraliste, pas uniquement axé sur le marketing comme l’étaient d’autres écoles. C’était aussi l’un des Mastère les mieux classés en France (N°2 au classement Eduniversal des Master Management du Sport. Enfin, j’ai contacté des anciens qui m’ont bien vendu ce Mastère !
Vous êtes (trop) peu encore de femmes dans cette formation, que diriez-vous à celles qui hésitent ?
En postulant pour ce Mastère, je n’ai pas du tout senti que le fait d’être une femme pouvait être un frein. Je ne me suis même pas posée la question ! Il suffit de trouver son chemin et de s’y engouffrer, sans arrière-pensée. Si c’est le sport qui vous intéresse et que vous pensez que ce Mastère peut vous aider dans votre objectif professionnel, alors foncez !
Je dirais même que pour l’instant, vouloir travailler dans le sport tout en étant une femme est un avantage. Nous sommes en effet encore peu, et ainsi plus visible. Il y a aussi beaucoup d’entraides entre les anciennes du MOS et les actuelles, qui nous aident dans nos démarches de stage et d’emploi.
Je n’ai jamais senti ne pas être à ma place car j’étais une femme au sein du MOS. Notre directeur de promo Etienne Cassagne pousse justement à la féminisation de ce mastère. Notre promo s’appelle Alice Milliat (nageuse, hockeyeuse et rameuse de nationalité française), nom choisi par les étudiants et étudiantes du MOS, un vrai clin d’œil à la gente féminine !
Parlez-nous du travail que vous faites sur le label Terre de Jeux 2024 ?
Nous avons travaillé pendant une année avec Sport et Citoyenneté sur la mobilisation des territoires via le label Terre De Jeux 2024. Pour ce travail, nous nous sommes répartis en 9 sous-thématiques, avec 2 approches : un côté plus local, où les thèmes étaient portés sur le développement d’une politique sportive locale, sur la question de l’inclusion, de la durabilité ou de la jeunesse. L’autre approche était davantage tournée vers une notion internationale, comme l’attractivité des territoires, le développement économique et touristique des villes, ou encore l’intérêt pour un label Centre de Préparation aux Jeux.
Chaque sujet a été traité de la même manière, avec 2 interviews : une personnalité politique et une personnalité sportive, en lien avec son sujet. Nous avons également recherché des initiatives inspirantes qui pourraient donner des idées aux autres collectivités ou à Paris 2024.
Cette problématique a été choisie car il est de plus en plus question d’héritage autour des évènements tels que les JOP.
Nous pensons ainsi que la réussite d’un évènement tel que les Jeux Olympiques et Paralympiques ne se mesure plus comme avant. La réussite sportive de cet évènement est importante. La réussite organisationnelle est importante. Mais ça ne suffit plus.
Nous pensons que maintenant, pour que les JOP soient considérés comme un succès, et pour qu’ils soient perçus positivement par la société, il faut qu’ils aient un impact, un apport et un héritage positif sur la vie des Français ; avant, pendant et après l’évènement. Et c’est entre autres par la mobilisation de tous les territoires qu’il pourra y avoir cet héritage positif, et que les territoires pourront avoir cet objectif commun : mettre plus de sport dans la vie des français.
Vous faites des recherches sur la féminisation du sport, pouvez-vous nous en dire plus, j’imagine que cela vous tient à cœur ? Est-ce une thématique étudiée dans le programme ?
Le sport a depuis longtemps été un domaine « réservé » aux garçons. Avec plus d’infrastructures, plus d’équipes masculines, plus de moyens. Depuis toute jeune, je suis une grande fan de football. Mon père étant entraineur, j’ai tapé dans un ballon très tôt. Mais bien qu’assez douée, je n’ai jamais pu pratiquer en club, faute d’équipe féminine dans ma ville. Entourée de garçons, sans vestiaire dédié, je me suis alors tournée vers le tennis, un sport plus accessible pour les filles. C’est ce genre d’injustice qui me pousse à promouvoir l’image de la femme, à vouloir développer la pratique du sport pour toutes et tous. Nous avons eu 9h de cours de sociologie du sport avec Anais Bohuon, une femme très inspirante qui m’a permis d’avoir ma propre opinion sur la question. Nous avons également eu des échanges avec Aurélie Bresson, directrice du magazine Les Sportives. Frédérique Quentin, Responsable Sport Haut niveau et sport féminin, ou encore Odile Diagana, ancienne athlète de haut niveau. Tous ces témoignages ont été importants pour mes projets professionnels, ainsi que pour mon cheminement de vie personnel.
Jusqu’à présent qu’est-ce qui vous a marqué dans le programme ?
Je sortais d’une école de commerce généraliste et d’un travail où j’ai côtoyé des personnes sortant d’école de commerce. L’ambiance était assez différente comparé au MOS. En arrivant à Audencia et dans le MOS, je me suis tout de suite sentie à ma place. Enfin, on parlait sport ! Echanger sur sa passion n’a pas de prix. Cela fut la première fois de ma vie que je passais des midis à discuter sur qui était le GOAT entre Federer et Nadal. A échanger sur les joueurs passés au centre de formation de l’OL. Ou encore à parler de voile, de F1, de Waterpolo. Je me suis vraiment sentie dans mon élément.
Je dirais que les vrais plus sont les retours d’expérience. On y côtoie des personnes formidables, toujours disponibles pour répondre à nos questions. On y ressort vraiment grandi, et ça nous aide pour trouver notre voie professionnelle. Les retours d’expérience m’ont permis de découvrir ce que j’aimais, mais également ce que j’appréciais moins. Ils permettent d’éliminer des choix en découvrant les expériences de chaque intervenant et en posant des questions sur leur travail.
Autre chose à nous raconter ? (Conseils/petits mots pour les futurs étudiants, projets pour l’avenir, etc.)
On peut dire que nous sommes la promo « Covidé » ! Nous avons passé une grande partie de nos cours en distanciel, rendant l’ambiance surement différente. J’insiste cependant sur le fait que le MOS ne finit pas après l’année. Le MOS, c’est 35 personnes qui s’apprécient, s’aident pour les recherches de stages ou d’emplois, se côtoient encore de longues années après, personnellement ou professionnellement.
Si tout simplement vous êtes guidés par donner du sens à votre travail, en voulant concilier votre passion du sport à votre carrière professionnel, alors le MOS est un excellent tremplin pour votre avenir !