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Les Journées des Pratiques Pédagogiques ont 20 ans
La Bpifrance Création fête les 20 ans des Journées des Pratiques Pédagogiques en Entrepreneuriat
Du 22 au 27 novembre 2021, la Bpifrance a célébré en phygital l’engagement des #EnseignantEntreprenant et des réseaux qui interviennent auprès des jeunes pour les sensibiliser ou les accompagner. Cet événement #JOPPE vise à valoriser les actions, outils et acteurs du territoire national en faveur de la sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat. Depuis 20 ans, on constate un fort développement de l’esprit d’entreprendre des jeunes partout en France, dans les établissements, dans toutes les formations (générale, professionnelle, technique), et à tous les niveaux : primaire, secondaire et supérieur.
A cette occasion, Miruna Radu-Lefebvre a été invitée dans l’émission de lancement de la #JOPPE pour apporter son expertise sur le rôle des médias. Comment ont-ils contribué à l’évolution de l’image que nous avons aujourd’hui de l’entrepreneur ? Aux côtés d’Eve Chegaray, entrepreneuse et chroniqueuse de la célèbre BFM Académie et Yves Vilaginés, journaliste spécialiste de l’entrepreneuriat pour Les Echos, Miruna nous présente les résultats d’une étude récurrente depuis 2008, sur la représentation sociale de l'entrepreneur dans la presse française y compris l’entrepreneur dans l’entreprise familiale.
En effet, les médias jouent un rôle central dans la construction sociale de la réalité et l’impact des images qu’ils renvoient pour certains métiers. Ce qui conduit chacun d'entre nous, et notamment chez les jeunes, de développer une forme de désirabilité par rapport à certains métiers tout comme à évaluer la faisabilité de leur souhait de devenir un entrepreneur.
Déjà en 2008, la presse française avait joué un rôle très important dans le renforcement de la désirabilité par rapport au métier d'entrepreneur. Par contre, elle a occulté depuis la dimension de ce qu'on appelle dans notre jargon scientifique « la faisabilité attachée à ce métier », c'est-à-dire la confiance en soi quant à ses capacités de devenir un jour une ou un entrepreneur(e) de succès.
Autre constat remarqué dans cette étude, souvent les modèle et types d'entrepreneurs sont majoritairement masculins, autour de la quarantaine et pour qui tout réussit (études supérieures, carrière, business, famille…). Où sont passés les femmes ? Et, plus largement, où sont passés les « autres » - minorités ethniques, réfugiés, jeunes des quartiers ? Au-delà de cette question du modèle de rôle, on remarque que les médias mettent en avant très souvent les entreprises de grande taille, innovantes, visibles, et ambitieuses. On parle très rarement des entrepreneurs du quotidien (restaurateurs, artisans,…) et qui ont un vrai impact dans leur quartier. On oublie aussi dans les médias de parler d’échec des entreprises et des entrepreneurs, c’est très souvent un sujet tabou, alors que la résilience entrepreneuriale ou salariale existe et il faudrait davantage les mettre au-devant de la scène médiatique.